"Fraus omnia corrumpit", mais le sucre aussi !

mardi 23 novembre 2010

Diamants à la cannelle ...


Je crois que c'est largement visible : je suis en plein dans les essais pour Noël, tout en sachant très bien au fond de moi que, ne supportant que très difficilement de réaliser deux fois une même recette, ces petits biscuits ne verront certainement pas la couleur du sapin... Ce serait toutefois dommage car ces petits sablés méritent vraiment leur place à la table d'un bon goûter de Noël.


La Recette :

Mélanger 200 g de farine avec 150 g de beurre doux, du bout des doigts ou dans un robot avec une feuille. Puis ajouter 75 g de  sucre glace.

Travailler la pâte jusqu'à ce qu'elle soit lisse.

Former ensuite des boudins de 2 cm de diamètre et les réserver au frais pendant 1/2 h (attention, la pâte est très friable). 



Préchauffer le four à 180 °C.


Au pinceau, enduire les boudins de jaune d'oeuf puis les passer dans 50 g sucre semoule mélangé avec 1/2 CS de cannelle jusqu'à ce qu'une fine pellicule de sucre adhère.

Couper ensuite les boudins en rondelles de 1 cm, les disposer sur une plaque et les enfourner à 180 °C pendant 15 min.








mardi 16 novembre 2010

Petits chocolats à la ganache earl grey...

Les chocolats, voilà encore une friandise dont la réalisation me semblait bien trop longue et trop compliquée pour que je m'y attelle. Peut-être aussi que mes propres goûts, ne me portant pas naturellement vers cette saveur, m'avaient toujours éloignée d'une telle entreprise. Je reste persuadée que l'on cuisine avant tout ce que l'on a envie de manger.

Mais l'acquisition de ma nouvelle bible pâtissière, le BEST OF de Christophe FELDER "PATISSERIE ! L'ultime référence" (et un entourage féru de chocolat !) m'ont poussée à réviser mon jugement et surmonter mes angoisses...


... cet après-midi ce sera donc chocolats.

Et ce fût une très belle surprise car non seulement c'était rapide mais le résultat était largement à la hauteur de mes espérances. Alors si vous aussi vous voulez commencer les essais culinaires avant les fêtes de fin d'année, n'hésitez plus, essayer les chocolats.

En préliminaire je me dois de préciser que la réussite tient certainement énormément à la qualité des ingrédients et notamment du chocolat utilisé. Pour ma part j'ai joué la carte de la sécurité avec du chocolat VALRHONA (acheté chez Lydia qui vend aux particuliers sur REIMS) et du thé de très bonne qualité vendu en magasin spécialisé.

La Recette (pour environ 36 chocolats de 2cm x 2cm).

Faire bouillir 75 g de crème fraiche liquide entière. 
Ajouer 1/2 cs bombée de thé earl grey et laisser infuser 5 minutes.
Verser cette crème de nouveau portée à ébullition sur 200 g de chocolat au lait (41% de cacao pour moi) haché. Cela n'a pas suffit dans ma cuisine à faire fondre le chocolat que j'ai donc fini de fondre au bain-marie, ce qui semble être une méthode fort peu académique mais elle n'a pas eu de grave conséquence en ce qui concerne.
Ajouter 30 g de beurre en morceaux.
Couler cette ganache dans un plat recouvert d'un film plastique et faire prendre 1 heure minimum au réfrigérateur.

Faire fondre 30 g de chocolat noir (70% de cacao pour moi) et l'étaler sur la ganache. Saupoudrer d'1cc de cacao après avoir laissé figer 2 minutes.
Retourner la ganache et verser de nouveau 30 g de chocolat noir fondu sur l'autre côté.



Après avoir laissé figer quelques minutes découper en carrés, losanges ou toutes autres formes qui vous plaira.
Conserver vos petits chocolat au réfrigérateur.

J'étais surprise à la fois de la présence du goût du thé mais également par le merveilleux mariage de cette saveur avec celle du chocolat. Je suis certaine que des chocolats parfumés au thé jardin bleu (rhubarbe-fraises) seraient un délice... Si d'aventure vous essayez, gardez m'en un ou deux !

lundi 15 novembre 2010

Tarte Abricots pistache d'après la recette d'Eric KAYSER



Je vous l'ai dit, les tartes sont à l'honneur cet été, en tout cas dans ma cuisine, et surtout depuis que j'ai découvert le magnifique livre "les Tartes d'Eric KAYSER" dont je vous ai déjà parlé.


Alors avant que les jolis abricots ne quittent les étales de nos marchés, je vous livre cette recette, que pour ma part j'ai trouvée aussi délicieuse que colorée.


La recette :


Les plus pressés utiliseront 250 g de pâte sablée du commerce ; les plus gourmands tenteront la pâte sablée aux amandes du Maître boulanger, qui se réalise facilement. Pour une présentation un peu différente, pensez à la tarte rectangulaire ou carrée, que pour ma part je réalise dans un cercle à pâtisserie rectangulaire, posé sur un plaque revêtue d'un tapis en silicone (le papier de cuisson pour les moins équipés fera parfaitement l'affaire) à défaut de moule à tarte autre que rond.


La pâte sablée aux amandes : A faire la veille


Travailler 100 g de beurre en pommade, ajouter 20 g de sucre semoule, 20 g de poudre d'amandes, 1 pincée de sel.
Incorporer un petit oeuf, puis 170 g de farine.
Faire de la pâte une boule, la filmer et la laisser reposer une nuit au réfrigirateur.


Petits conseils : 
* il faut essayer de travailler la pâte sablée le moins possible 
* penser à sortir la pâte au moins 1/4 d'heure (voire une grosse demi-heure en hiver) avant de l'étaler
* pour étaler la pâte avant de foncer le mouler, vous pouvez disposer la boule entre deux feuilles de papier cuisson, ce ce qui évite qu'elle colle et au plan de travail et au rouleau à pâtisserie.


L'appareil à tarte :


Travailler 125 g de beurre en pommade ; y ajouter 125 g de sucre semoule, 125 g de poudre d'amandes et 10 g de farine.
Incorporer un à un 3 oeufs.
Ajouter 30 g de pâte de pistaches (que l'on trouve dans les magasins dédiés à la pâtisserie, chez Lydia ou Maison Pierné par exemple pour les rémoises).


Le montage :


Foncer votre moule à tarte. Répartir au fond la moitié de l'appareil précédent.
Disposer soigneusement 700 g d'abricots frais ou au sirop, côté peau vers le fond, puis répartir par dessus la moitié de l'appareil restant.


Enfourner 25 min à four chaud - 180 °C.


Une fois cuite, vous pouvez ajouter 20 g de pistaches torréfiées (= mises entre 5 et 10 minutes au four à 200 °C) que vous concasserez.
Lorsque la tarte est froide répartir les éclats de pistaches et saupoudrer la tarte de sucre glace.


Cette recette est vite faite : 10 minute pour la pâte le soir, 20 minutes pour tout le reste le lendemain et hop au four.



dimanche 14 novembre 2010

The AUDREY's CAKE à l'amande...


A la lecture de cette recette, j'ai tout de suite eu envie de l'essayer : beurre, sucre et surtout pâte d'amande à 50% de fruits minimum, voici un gâteau qui ne pouvait que me plaire. L'extrait d'amande s'est transformé dans ma cuisine en AMARETTO car j'adore les gâteaux légèrement alcoolisé.

Pour le moule, un moule à manqué 24 cm  sera parfait, mais pour ma part je n'ai pu résister à l'idée d'inaugurer ce nouveau moule HELLO KITTY merveilleusement régressif particulièrement adapté aux goûter d'"adulescents".

L'intitulé de ce gâteau s'est alors imposé à la seule pensée de mon Audrey L.-D. lorgnant sur les sacs à mains HELLO KITTY dans sa trentième année !

La Recette :

Crémer à la feuille 200 g de beurre avec 180 g de sucre blond. Incorporer par petits bouts lorsque le mélange est lisse et homogène 200 g de pâte d'amande à 50% de fruits minimum.
Ajouter 4 jaunes d'oeufs puis 2 yaourts à la grecque (250g).
Tamiser 260 g de farine avec 2 sachets de levure alsacienne (ou 1 cc de bicarbonate de soude) et l'ajouter au mélange précédent. Ajouter à votre convenance 1 à 2 cs d'amaretto.
Enfourner à 160° C pendant 50 minutes. Suivant la coloration, recouvrir le gâteau d'un papier sulfurisé après 15 minutes de cuisson.

Vous pouvez également saupoudrer le gâteau de sucre glace ; pour ma part j'ai trop eu peur de défigurer KITTY !

Un très bon gâteau pour l'heure du thé....

mercredi 10 novembre 2010

Un samedi lillois à l'ATELIER DES CHEFS... (Gambas, agneau et tartelette tatin)


 Il y a un an et après 5 mois d’attente, j’avais réussi à prendre avec ma cousine, un cours de pâtisserie sur REIMS à l’Atelier d’Eric. Nous étions ressorties enchantées du savoir enseigné par M. SONTAG, ancien chef pâtissier des Crayères mais il nous avait fallu poser notre lundi après-midi (pas très pratique) et déguster dans la même journée 
* un macaron framboises
* une part de galette des rois
* un moelleux au chocolat 
* un morceau de pain d'épices moelleux...!


Depuis je n’ai cessé de chercher d’autres cours de cuisine sur REIMS, mais j’ai toujours été découragée par le prix et/ou l’attente et/ou les horaires, les rares fois où des occasions se sont présentées.

Alors, la veille d’un long week-end, le moment était idéal pour faire un peu de route vers d’autres cieux plus propices  à mon désir d’apprentissage culinaire et c’est finalement à LILLE au sein de l’ATELIER DES CHEFS que nous avons atterri après une réservation la veille à 21h pour un cours à 9h30. Quel bonheur de se permettre un peu de spontanéité !

Après deux heures de route, nous arrivons près du centre de LILLE dans une très jolie boutique à l’accueil chaleureux où se cache derrière la cuisine (de mes rêves) et une salle de dégustation.






Nous serons 10 à suivre les enseignements du chef Réginald LOOS pour un cours « tradition » de 2 heures sur le thème du miel.

LES RECETTES :

Nous commençons logiquement …. 

Par le dessert !

 TARTE TATIN AUX POIRES A LA CARDAMONE ET SA CHANTILLY AU MIEL ET AU MASCARPONE (pour 6 personnes)



Préchauffer le four à 200°C.
Éplucher 6 poires et les tailler en 4, enlever le cœur et les pépins, puis les couper en dés ou les émincer. Dans un pilon, écraser 4 gousses de cardamome. 

Dans une poêle, réaliser un caramel à sec avec 100 g de sucre semoule et la poudre de cardamome, ajouter ensuite 30 g beurre et les poires. Faire confire pendant 6 à 7 min. Ranger les poires dans des moules individuels et ajouter une cuillère de caramel parfumé. Découper un rond de pâte feuilletée à l'aide d'un emporte-pièce et le poser sur les poires.

Faire une croix au centre de la pâte pour permettre à la vapeur de s'échapper. Cuire 25 min au four à 200 °C. Lorsque la pâte est bien dorée, sortir les tartes du four et les laisser reposer quelques minutes avant de les retourner.

Pour le siphon : Dans un bol, mélanger 20 cl de crème fraiche liquide entière avec 80 g de mascarpone et le miel, verser dans un siphon, refermer et déclencher une cartouche d’air comprimé. Dresser les tartes Tatin sur assiette et les servir accompagnées de la chantilly de mascarpone au miel.

La recette :

Nous poursuivons avec le plat :

TAJINE D'AGNEAU AUX COINGS, GINGEMBRE ET MIEL (pour 6 personnes)


Dénerver, dégraisser et couper 6 souris d'agneau en gros cubes (pour une recette plus économique, vous pouvez la réaliser avec du gigot d'agneau, dans ce cas, la viande cuit un peu moins longtemps).

Éplucher et couper en quatre 2 oignons puis les émincer en fines lamelles. Éplucher 30 g de gingembre frais et le laisser de côté.

Dans une cocotte très chaude, mettre un filet d’huile d’olive et faire colorer les morceaux d’agneau assaisonnés avec 6 pincées d'un mélange sel fin/piment d'espelette. Retirer les morceaux de viande quand ils sont dorés. Retirer une partie de la graisse de la cocotte. Dans le reste de graisse, faire revenir les oignons avec une pincée de sel et 3 gousses d'ail non épluché mais simplement fendue à l'aide d'un couteau. Le feu doit être doux. Au bout de 10 min, ajouter le gingembre frais râpé, 10 g de gingembre en poudre, 2 g de safran et de l'eau. Mélanger le tout soigneusement et ajouter les morceaux de viande. Laisser mijoter pendant une heure et demie environ avec un couvercle.

Couper en quatre 3 coings, les éplucher, enlever les pépins et couper la chair en cubes de 1 cm de côté. Dans une autre cocotte, mettre 30 g de miel et le faire caraméliser à feu fort, ajouter les coings et les enrober de caramel de miel, puis mettre du bouillon de cuisson des agneaux à mi-hauteur des coings. Laisser cuire pendant 10 min à feu doux en mélangeant régulièrement.

Mettre les coings au fond des assiettes creuses, poser l'agneau dessus et parsemer de pluches de coriandre fraîche.



Avant de finir par l’entrée : 

CROUSTILLANT DE GAMBAS LAQUE AU MIEL, SALADE DE LEGUMES CRUS (pour 6 personnes)


Dans une casserole, faire réduire 1/2l de bière Chimay avec 60 g de miel.

Tailler 400 g de champignons de Paris et 2 courgettes en julienne, et 1/4 de botte de radis en lamelles.

Effeuiller 1/2 botte de coriandre.

Tailler 6 feuilles de brick en trois bandes de la même taille.

Décortiquer 30 gambas.

Après avoir décortiqué les gambas, incisez légèrement sur le dos et sur la longueur pour retirer le boyau. Cela évitera d’avoir une certaine amertume.

Lorsque la bière et le miel sont réduits à consistance sirupeuse, laquer les gambas avec cette préparation.

Assaisonner les gambas et les poser sur chaque bande de feuille de brick. Disposer une feuille de coriandre dessus et rouler sur toute la longueur.

Mettre à cuire dans une poêle avec un peu d’huile d’olive (compter 2 min sur chaque face environ). Attention les gambas noircissent très vite comme le montre ma photo !
Si elles ont coloré trop vite, finir la cuisson au four.

Lorsque celles-ci sont colorées, les poser sur le lit de salade cru assaisonnée de 6 pincées de sel, de 6 pincées de piment d’Espelette, de 4 cl d'huile d’olive et de 3 cl de vinaigre balsamique blanc.

Rassurez-vous, la dégustation s'est faite dans l'ordre et nous avons pris beaucoup de plaisir à goûter tous ensemble nos réalisations.

A l'issue du cours, nous avons réussi à retraverser la boutique sans bourse délier (exploit dont je nous félicite encore), avec une seule envie.... tester un nouveau cours, peut-être à PARIS cette fois ?!
Mais je ne compte pas arrêter là mes tests de cours de cuisine, en prévision les cours du GRETA au Lycée Gustave Eiffel à REIMS : vivement le mois de janvier prochain !!!

lundi 8 novembre 2010

Pain perdu ou "pain doré"...


A l’origine le pain perdu avait pour but de donner davantage de saveur au pain rassis en l’agrémentant d’ingrédients bon marché. Du pain trempé dans du lait, des œufs et du sucre, il était le mets des nécessiteux que l’on retrouve sous plusieurs variantes sur les cinq continents.

La recette que je vous propose aujourd’hui correspond davantage à l’appellation canadienne de « pain doré », un vrai dessert gourmand que pour ma part j’aurais bien accompagné d’une boule de glace à la vanille, dommage je n’avais rien en stock !

La Recette :

Comme souvent, le secret de cette recette est la patience. Préparer votre pain perdu le matin pour le déguster le soir afin qu’il soit parfaitement imbibé de la crème à la vanille.

Pour 4 personnes, préparer 4 jolies tranches de pain de mie desquelles vous aurez ôté la croute, et  les toaster au four 180°C quelques minutes (4 ou 5).

Mixer 20 cl de lait entier, 20 cl de crème fraiche liquide entière, 45 g de sucre semoule, 120 g de jaunes d’œufs (6 ou 7 œufs suivant le calibre).

Ajouter les graines d’une gousse de vanille bourbon.

Disposer le pain dans un plat à gratin et l’arroser du mélange précédent.

Laisser reposer au réfrigérateur ½ journée, puis retourner délicatement le pain et laisser de nouveau reposer ½ journée au frais.

Au moment de servir, faire un caramel  à sec très pale avec 50 g de sucre, puis ajouter 50 g de beurre.
Y poêler les tranches de pain 1 minute sur chaque face.

Les passer sous le grill du four 3 ou 4 minutes.

Servir chaud pour un copieux goûter ou en dessert d'un repas léger.

vendredi 5 novembre 2010

Macarons aux biscuits roses ...


Le macaron, voici un mets dont je raffole et dont le prix prohibitif m'a naturellement amenée devant mes fourneaux, il y a de cela déjà 5/6 ans. Toutefois, dans l'intimité de ma petite cuisine parisienne de l'époque, je devais apprendre à mes dépens que, non, le macaron ne s'improvise pas ! Ce jour là, ils étaient au chocolat. Au final, bons mais laids, or le macarons se doit de présenter une jolie coque lisse surplombant une petite collerette ; le macaron doit séduire autant par son aspect que par son goût... Les miens étaient grumeleux et plats. J'ai rangé ma recette, persuadée que le macaron n'était pas pour moi.

Il y a un an, ma cousine, aussi férue de cuisine que je le suis, s'est montrée plus hardie et elle m'a convaincue qu'avec un peu d'entrainement nous parviendrions à dompter le macaron parisien. Après plusieurs essais, réglages de four et de recettes, nous nous sommes lancées dans une production frénétique de macarons aux parfums en tous genres, jusqu'à atteindre l'apothéose de notre folie macaronesque en pâtissant jusqu'à des heures indues trois soirs de suite afin d'offrir au père noël en visite le 24 décembre 2009, une jolie pyramide.



Le macaron parisien est devenu LE gâteau à la mode que le cupcake américain ne parvient pas à détrôner et les librairies regorgent d'ouvrage sur la question. Il était donc facile de varier les plaisirs : pistache, framboises, praliné-noisette, chocolat....

Mais pour ma part, j'avais furieusement envie de macaron aux biscuits roses ou biscuits de REIMS. Mes recherches tendant à trouver une recette étant restées vaines, je me suis lancée dans les essais culinaires.

Voici ma recette (pour environ 35 macarons) :

I/ Réalisation des coques :

C'est bien la toute la difficulté ! De jolies coques nécessitent un peu de préparation.

4 ou 5 jours avant la réalisation, séparez les blancs des jaunes d'oeufs que vous laisserez reposer au réfrégirateur.

24 heures avant, sortez les blancs pour qu'ils soient à température ambiante ; évidemment si vous vous lancez dans le macaronnage en pleine canicule (ce que je ne saurai que trop vous déconseillez, expérience à l'appui), 1 heure suffira !

Le jour J : mixez finement 210 g de sucre glace avec 125 g de poudre d'amandes, puis tamisez le tout. Personnellement, je trouve que c'est l'étape la moins drôle. Cherchez bien, il y a certainement un petit commis dans votre entourage qui sera ravi de vous aidez !

Montez 3 blancs d'oeufs (environ 100 g) en neige TRES FERME jusqu'à obtenir le "bec d'oiseau", c'est-à-dire, lorsque vous retirez le fouet du batteur, les blancs formant une pointe.

Ajoutez qq goutes de colorant, rose en l'espèce. Suivant la nature du colorant et sa qualité le dosage ne sera pas le même. Je vous conseille donc d'y aller avec beaucoup de parcimonie et d'en rajouter au besoin. Mélangez le tout.

Transférez la préparation dans une poche à douille (n°8 ou 10) et formez des petits rond de 3 cm de diamètre espacés les uns des autres sur une plaque à pâtisserie recouverte d'un papier de cuisson. La quantité indiquée nécessitera 3 plaques.

Afin d'utiliser au mieux la poche à douille, inclinez la à 45° par rapport à la plaque et appuyez de manière continue sans la bouger (ne pas chercher à dessiner un cercle avec) afin de former une petite boule.

Laissez reposer (croûter) 30 minutes.
Puis enfournez à four chaud chaleur tournante à 145°C pendant 12 minutes.

A la sortie du four, transférez la feuille de cuisson sur le plan de travail préalablement humidifié à l'aide d'une éponge, cela facilite le décollage des coques. Laissez reposer les coques sur une grille.

II/ Réalisation de la garniture :

Portez à ébullition 50 g de crème fraiche liquide entière sur feu vif.

Ajoutez 150 g de chocolat blanc en morceaux. Laissez le chocolat, à feu doux, fondre dans la crème et lisser le tout.
Ajouter 100 g de poudre de biscuits roses puis 70 g de beurre préalablement foisonné.

Lorsque la ganache a refroidi (mais pas au point de devenir dure), monter les macarons.

Je ne vais pas vous mentir, les macarons nécessitent un peu d'entraînement mais un ou deux essais seront suffisants pour dompter la poche à douille et votre four.

Une fois cet apprentissage effectué, vos macarons seront inrratables et vous pourrez oser les recettes des meilleurs pâtissiers dont le fameux macaron MOGADOR (fruits de la passion, chocolat au lait) du Maître en la matière (Pierre Hermé), dans la confection duquel je me suis lancée pour le mariage civile de ma Chère amie Audrey.





dimanche 31 octobre 2010

Tarte TATIN version PLAZA ATHENEE...


A l'heure où la cuisine est en passe de devenir un des premiers loisirs des français et que les éditeurs l'ont parfaitement bien compris (j'en suis la première victime), il est de bon ton de revisiter les classiques de notre gastronomie.

La fameuse tarte des soeurs TATIN n'a pas échappé à cette mode et les tartes retournées se déclinent pour tous les goûts, qu'elles soient salés (à l'endive ou la tomate) ou sucrées (mangue, poires...). Mais le procédé reste le même : on caramélise fruits ou légumes puis on enfourne.

Il fallait donc s'appeler Christophe MICHALAK, aujourd'hui Champion du monde de pâtisserie et à l'époque Chef pâtissier du prestigieux Plaza Athénée pour avoir l'idée de faire une tarte tatin, non pas à l'aide d'un four mais d'un congélateur !

La Recette :

Éplucher 5 pommes golden et les découper en petits cubes de 5 mm.

Poiler les pommes dans 30 g de beurre et 100 g de sucre jusqu'à ce qu'elles deviennent fondantes. Attention à ne pas trop les cuire, sinon les pommes rendent leur jus et le mélange sera trop liquide.

Par ailleurs faire à caramel à sec avec 100 g de sucre ; lorsqu'il devient blond ajouter 5 cl de crème fraiche liquide préalablement chauffée au micro-ondes afin que cet ajout ne stoppe pas la cuisson du caramel.

Ajouter hors du feu 2 feuilles de gélatines (4g) préalablement réhydratées.

Verser le caramel dans une jatte, y ajouter les pommes.

Couler le mélange dans un cercle à pâtisserie de 20 cm de diamètre préalablement beurré et mettre au congélateur 1 heure minimum.

Pendant ce temps, faire cuire à blanc un disque de pâte feuilletée pur beurre avec des poids (25 à 30 minutes à 180 °C).

Lorsque le palet de pommes est pris, le déposer au centre de la pâte cuite.

Badigeonner le tour de 100 g de confiture d'abricots et recouvrer le de 150 g de palets bretons émiettés.

Servir, lorsque la tarte est revenue à température ambiante (environ 1h30 après la sortie du congélateur) avec une quenelle de crème fraiche épaisse, entière naturellement.

vendredi 29 octobre 2010

Flan parisien à la mode MICHALAK...


Nous sommes vendredi, veille d'un long week-end de Toussaint. 

Retour en province pour les uns, moments en famille pour les autres, week-end entre amis ou en amoureux, vacances de Toussaint ...  Bref, le moment idéal de prendre le temps (très peu en réalité pour cette recette) pour se mettre à pâtisser (sans risque, promis !).

Je vous ai donc choisi une recette : SIMPLE, RAPIDE mais DELICIEUSE, qui ne nécessitera peut-être même pas d'aller chez l'épicier, tous les ingrédients sont certainement déjà dans vos placards (lait, crème, oeufs, sucre, maïzena).

Alors, revisiter le flan parisien version Christophe MICHALAK, Champion du monde de pâtisserie, qui vient de sortir un nouvel ouvrage aux saveurs sucrés de l'enfance, ça vous tente ?

Avant la recette, petite parenthèse sur ce livre qui me fait sérieusement de l'oeil (encore un et oui !), où le célèbre pâtissier s'amuse autour des desserts les plus simples, et certainement pas les moins bons : mousse au chocolat, île flottante, tarte tatin, madeleines, pain perdu...

Après "C'est du gâteau", le 2e ouvrage de M. MICHALAK, "les desserts qui me font craquer" est déjà roi de la blogosphère culinaire :



La Recette : (adaptée pour une tourtière de 24 à 26 cm)

Porter à ébullition 75 cl de lait (idéalement entier comme toujours en pâtisserie) et 40 cl de crème fleurette (ou crème liquide 30 % MG minimum).
Battre 150 g de jaune d'oeufs (environ 7 ou 8 jaunes) avec 190 g de sucre semoule et 75 g de maïzena.
Verser le mélange bouillant sur les oeufs, remuer puis reverser le tout dans la casserole et laisser cuire 30 secondes après reprise de l'ébullition.
Débarrasser le tout dans un plat à gratin, déposer un film alimentaire au contact de cette préparation (afin d'éviter la formation d'une pellicule en surface) et réserver.
Après complet refroidissement, fouetter la crème froide pour l'assouplir et la verser dans un plat à tarte (ou cercle à pâtisserie) préalablement beurré.
Cuire environ 35 minutes à 180°C.
A déguster froid.

Nos impressions :

Cette recette est particulièrement savoureuse. La présence de crème et de maïzena rend ce flan plus onctueux et moins caoutchouteux que celui que l'on trouve d'habitude en boulangerie.

La prochaine fois, je le tenterai certainement avec une petite pâte feuilletée en dessous ?!

Comme souvent c'est un dessert de patient avec un temps de repos avant et après cuisson non négligeable mais qui au final ne nécessite que très peu de temps en cuisine.




jeudi 28 octobre 2010

Chocolat chaud comme chez LADUREE...




Mes recherches afin de percer le mystère du merveilleux chocolat chaud de LADUREE n'auront, je l'avoue, pas été trop fastidieuses, puisque dans son très bel ouvrage "SUCRE" LADUREE nous révèle ses secrets de fabrication.



La recette (pour 8 personnes disent-ils ...) :

Faire bouillir un litre de lait entier frais avec 150 g d'eau et 100 g de sucre semoule.
Verser le mélange bouillant sur 50 g de carrés de chocolat à 80 % de cacao minimum et 185 g de carrés de chocolat à 67 % de cacao.
Remuer le tout, puis mixer.
A déguster de suite ou à conserver au réfrigérateur jusqu'à 48 heures et réchauffer au bain-marie.

Nos impressions :

Le goût chocolaté est exactement identique à celui du salon de thé, en revanche, le chocolat dégusté dans la célèbre maison nous avait laissé le souvenir d'être un peu plus épais. La prochaine fois, je l'essaie avec 75 cl de lait entier frais et 25 cl de crème fleurette !

lundi 25 octobre 2010

Croustillant de Chèvre à la Confiture de Figues ...


La Recette (pour 4 personnes) :

Faire fondre 40 g de beurre et le badigeonner au pinceau sur chacune de 4 feuilles de brick.

Au centre de chaque feuille, disposer 1 CS de pignons de pin, 1 CC de confiture de figues (ou d'oignons), 1 brin de romarin et 4 tranches de bûchette de chèvre (1 bûchette pour 4, coupée en 16 tranches donc !).

Rabattre les 2 côtés latéraux, puis les 2 extrémités de la feuille de brick. Retourner le croustillant puis inciser en croix et replier les bords pour faire une fenêtre.

Déposer les croustillants sur une toile SILPAT ou un papier de cuisson et enfourner 15 minutes à 180°C.

A servir chaud, en entrée avec une petite salade.

dimanche 24 octobre 2010

Un goûter chez LADUREE...


Samedi 23 octobre 2010, nous sommes de mariage sur PARIS. La fête s'annonce somptueuse au Pavillon Gabriel avec un traiteur de renom, nous dînerons POTEL & CHABOT ce soir.

En sortant de l'Eglise Saint Pierre de Neuilly à 16h15, il nous reste près de trois heures avant le cocktail : que faire près des Champs Elysées un samedi froid et pluvieux alors que nous n'avons pas eu le temps de déjeuner ? Tester la fameuse pâtisserie LADUREE évidemment !

En 4 mois de stage au rond point des champs Elysées je n'avais jamais trouvé ni le temps ni l'argent de le faire, cette fois j'y vais.

Première surprise et pas une bonne : la queue jusque dehors (ai-je déjà dit qu'il pleuvait ?!).


Qu'importe je ne renoncerai pas et le paysage du couloir n'est pas désagréable, bien plus il nous met en appétit ...

Lorsque nous parvenons jusqu'à un des salons dédiés à la dégustation, la contemplation de la carte est déjà un plaisir. Malgré les mille et une pâtisseries aux noms plus alléchants les uns que les autres, nous ne dévions pas de notre objectif et goûtons les fameux macarons (pour la petite histoire, nous devons et le concept du salon de thé en France et le macaron parisien à M. LADUREE qui ouvrit la fameuse pâtisserie en 1862).

Réglisse, pomme verte, fruits rouges et chocolat :

Dattes/figues, pain d'épices, marrons, et praliné/noisettes :

Mais la meilleure surprise est encore venue du sublissime chocolat chaud spécial LADUREE :

Nous sommes ressortis du célèbre salon de thé enchantés, prêts à braver les éléments déchaînés, avec une nouvelle quête : percer le mystère de ce merveilleux chocolat chaud et une certitude : un ouvrage LADUREE enrichira sans tarder ma bibliothèque culinaire. 

Alors si vous passez près des Champs Elysées ou de la Madeleine (où se situe la maison originaire, 16 rue Royale), prenez le temps de déguster quelques macarons en buvant le fameux chocolat...